novembre 7th, 2009 publié dans Comment ça va, GTD, perso | 1 commentaire »
Enfin, je suis allée à la bibliothèque de mon quartier. C’était un des mes projets sur ma liste GTD.
J’aime aller à la bibli, je peux prendre des livres, on les scanne à la sortie mais le ticket de caisse ne sort jamais, c’est extra ! C’est bien mieux qu’une librairie, pour le porte-monnaie et mes étagères ne sont pas encombrées. Decluttered Home!
Depuis que je prends le bus toute seule, je vais environ deux fois par mois à la bibliothèque. De 10 ans à 14 ans, j’allais à la biblio. jeunesse de mon quartier tous les samedis après-midi prendre mes 4 livres. Après, j’ai argué que j’avais lu presque tous les livres de la bibli enfants…j’ai eu une dérogation pour fréquenter la bibliothèque adulte (15 ans était le minimum).
Jusqu’à mes 25 ans, même après avoir changé de ville, j’ai continué à aller à cette bibliothèque adulte deux fois par mois, à emprunter 6 livres et 4 CD.
J’avais même postulé pour gérer la salle Internet mais on m’a trouvée trop jeune. Deux ans après, la directrice m’a re-proposé le poste, un samedi alors que je choisissais mes romans, cette fois c’est moi qui n’était pas disponible.
Les bibliothèques sont des lieux fascinants. Ma préférée reste la médiathèque d’Ivry-sur-Seine. Le lieu est vraiment agréable : lumineux, spacieux, calme, propre et rempli de bouquins. Il y a même des disques, des CD-ROM et des DVD (avant il y avait des K7 audio et vidéos).
J’ai erré dans la BNF, j’ai été à Forney ( spécialisée dans l’art) au Centre Pompidou, j’ai utilisé les fonds documentaires de la Fac de St Denis (plus grande bibli. universitaire d’Europe), de la Sorbonne, de la Cité des Sciences. J’ai mené des recherches au gré de mes études dans le Jura. J’ai même emprunté un livre à Paris Plage.
Je connais la classification Dewey, et même en déplacement pro, il m’arrive d’aller à la bibliothèque de la ville dans laquelle j’atteris.
Bref, j’aime lire et j’adore les lieux remplis de livres, je vénère les bibliothèques.
Aller à la bibliothèque de mon quartier signifiait donc s’approprier un nouveau lieu de culte.
Pour l’anecdote la première fois, dans ma nouvelle bibliothèque, samedi après-midi quelques minutes avant la fermeture, titubant sous le poids de mes livres ( on peut emprunter jusqu’à 20 documents), je me suis faite refouler au comptoir d’emprunt : ma carte était périmée.
La refaire prenait 5 minutes et ne nécessitait qu’une pièce d’identité, mais j’avais snobé le comptoir d’informations en entrant, et là il n’était plus possible d’y accéder. Ils ont accepté de me garder mes livres jusqu’au mardi soir, ceux que j’avais choisi avec tant de soin et d’hésitations.
Je sors et sous le coup de l’émotion d’avoir remis les pieds dans une bibliothèque, et un peu fatiguée, je reviens au comptoir et demande qu’on me garde mon écharpe que j’ai perdu dans les étages. Je commence à décrire mon écharpe quand la documentaliste me dit : » mais vous l’avez sur vous ! » et c’était vrai. Tout le monde, moi y compris a commencé de rire.
NB : le titre de l’article fait référence à un livre pour enfants de Roald Dahl, dans lequel l’héroïne est un rat de bibliothèque et n’apprend qu’à la fin qu’elle peut emporter les livres chez elle. Avant, elle lit sur place, jusqu’à la fermeture.