En voyant mon dentiste s’affairer pour me percer, poncer et mettre de l’enduit dans ma bouche, je me suis demandée si les dentistes bricolaient sur leur temps libre.
En ce moment, la question que je me pose le plus souvent est celle là (celle du titre au dessus). Voilà mes conclusions pour le moment.
(note : les liens sur les images conduisent à l’origine de l’image)
Cela me permettrait de me sentir libre dans mes déplacements, de n’avoir jamais l’impression d’attendre (contrairement aux transports en commun). Et en plus, je me sentirais plus en forme.
Je ne supporte plus de vivre dans un endroit encombré. J’en viens parfois à préférer passer la soirée ailleurs que chez moi. En fait, il y a certaines zones qui sont sûres, qui sont des cocons et d’autres où je ne mets plus les pieds. Je n’ose absolument pas mettre de photo…mais imaginez que certains endroits ne sont jamais visités, voire sont ignorés quand je regarde la pièce. C’est un peu dommage, car non seulement les visiteurs voient, eux, ces zones sinistrées, mais en plus, nous perdons de la surface de vie avec ces endroits.
En ce moment, la seule solution me semble le sac poubelle + la déchetterie. Et le moyen d’y arriver sera encore une fois, d’y aller par petites étapes.
Voyez le blog de Cédric à ce sujet
Le temps me manquera toujours, et cela ne s’arrangera pas au fil des années. Je dois donc prendre le temps, tout simplement. La meilleure méthode est celle de prendre du temps sur autre chose, de façon impérative. J’ai deux idées déjà en cours :
Déjà, je pourrais acheter une jolie boîte à Bento, tout simplement, et ensuite, cela me permettrait d’exercer mon sens créatif. En plus, c’est plus diététique, puisque j’aurais tendance à mettre ce que je mange chez moi : légumes, légumineuses, tomates, fruits, etc. Je l’ai fait durant 5 mois, parce qu’il n’y avait rien à manger autour de mon lieu de travail, et hormis la contrainte de faire son petit repas tous les soirs, je mangeais mieux, je pense.
Ne vivant pas seule, il me faut l’adhésion de mon coloc (aïeuh je vais me faire tuer). Mais l’idée, si judicieusement soulignée par pascaltje est qu’il y a toujours une pièce propre. Disons que quand on nettoie tout d’un coup, tout est sale en même temps.
En ce moment, je suis le programme FlyLady (dont il faut que je parle plus en détail) et c’est le principe : une pièce par semaine. Par exemple la semaine qui vient, c’est la salle de bains.
En ce moment, je commence à m’investir dans mon travail. Après être successivement restée longtemps dans la même entreprise, puis avoir changé rapidement d’employeur, il me fallait un temps d’installation. La période d’essai a été mouvementée car je planais un peu, suite à la maternité, et je n’étais pas vraiment impliquée.
Depuis peu, je me dis que je pourrais profiter de mon expérience sur certains points (loin de l’expertise technique que requiert mon métier) pour améliorer mon environnement. Je me suis alors lancée à faire des propositions.
Ce soir, c’est la première fois que je reste tard. Dans cette boite, et j’apprécie, mes collègues quittent à 18:00. Je suis restée pour finir la traque, une sorte de jeu de piste sur des donnée que l’on croise et qui étaient déformées par un traitement en trop.
Et je suis restée parce qu’un collègue expérimenté m’a aidée à traquer la donnée perdue et déformée. Lui arrive tôt « parce qu’il tourne en rond chez lui », et repart souvent tard parce qu’il est dévoué à son métier. Sa manière de travailler ne m’étonne que dans la mesure où j’ignore ce qui le pousse. J’imagine juste que ça lui permet de faire des longues journées et d’aider ses collègues tout en étant productif.
Bref, à moins que cela ne tourne mal, je ne devrais plus avoir à rester le soir pour finaliser mon travail, mes connaissances devraient augmenter avec le temps. J’espère vous reparler de manière positive de mes progrès.
Je regarde la TV et il est présenté un livre sur les mamans épuisées, qui pètent les plombs (par Stéphanie Allenou)
Je crois que les mères d’aujourd’hui pètent les plombs car pas assez soutenues par leur communauté. En fait, si on vivait en communauté (quartier, famille, amis), on pourrait se rendre de menus services. Dans beaucoup de traditions, la jeune mère reste entourée durant 40 jours. Histoire de se remettre de sa fatigue, et aussi de s’appuyer sur l’expérience de ses ainées.
Une analyse de ce livre est déjà proposée sur Maman Travaille
Cela m’interpelle de me dire que maintenant, le dogme de la super-femme qui sait tout faire, qui n’a pas de failles existe encore. Nous n’évoquons pas ici la marronne qui gère un foyer.
Est-ce que seules les mères sont épuisées ? Est-ce que les pères ne le sont pas aussi (changement de rythme) ? Est-ce que les conjoints, les proches de ces mères ne voient rien transparaitre ?
Précédemment, je me plaignais de n’avoir pas encore trouvé ma routine. Et ça y est, le matin, un peu et le soir c’est impeccable. Peu de place pour l’imprévu le matin, mais nous avons encore une latitude qui nous permet de sortir le soir.
Tant pis pour le sentiment de « j’étale ma vie privée », voici ce que je fais tous les jours.
Le réveil sonne, et je me lève (7h10) et je réveille le bébé (c’est dur pour le moral de réveiller un bébé qui dort, je trouve, surtout s’il a eu du mal à s’endormir), je sors le beurre du frigo, et j’installe le petit-déj (si je ne l’ai pas fait la veille au soir), je change la couche du bébé et je m’en occupe jusque 7h40.Pendant ce temps, mon geek se prépare lui.
Ensuite, je refile le bébé à son père, et je m’habille et fais ma toilette. Je vais dans la cuisine, ou je retrouve mon geek qui mange et le bébé qui gazouille.
Je prépare la glacière de biberons pour la nounou, note sur le calepin de liaison l’heure du dernier repas. J’habille le bébé et le mets dans la poussette. Le père emmène le bébé à 8h, et si je suis prête je pars, mais bien souvent, je petit-déjeune, puis je pars à 8h30
En rentrant (18h30), je mets mon lait au frais et je mets les biberons qui reviennent de chez la nounou à égoutter. Ensuite, je nettoie les litières de chats. Durant ce temps, mon geek fait couler le bain de bébé.
Je lave bébé (vers 19h), et au moment de sortir le bébé de l’eau, j’appelle le père, qui réceptionne le bébé dans une serviette sèche et s’en occupe.
Je file vers la cuisine pour préparer le repas (si c’est mon tour) ou mettre la table dans le salon. Je nourris le bébé, et on le couche (il est alors 20h30, enfin, parfois, il refuse de rester couché alors qu’on « fait la bringue dans le salon »). Et on dîne (parfois avec bébé qui nous regarde dîner et on le couche plus tard, quand nous sommes repus).
Là se calent des activités de détente (bouquin, TV, papotage, jeux, coups de fil, etc.)
L’un de noux prépare les biberons du lendemain, on lance une brassée de linge à laver. Je prends ma douche et au dodo Et si c’est plus tôt que minuit, on est bien contents.
Je suis plutôt satisfaite, même si on pourrait bien améliorer le matin pour toujours petit-déjeuner ensemble, et le soir pour avoir un coucher du bébé plus simple. Il paraît que ça s’améliore avec le temps, et que ça fonctionne mieux quand on est zen.
En ce moment, j’ai souvent envie de lire : je passe la porte d’or librairie ou d’un marchand de journaux, et puis je me ravise. Rien ne sert d’acheter quand on a déjà une pile de livres à lire sur sa table de chevet. Et je me rends compte que ce qui me fait vraiment envie, c’est d’écrire.
Pour l’anecdote, j’ai écrit sur mon blog professionnel (si vous connaissez mon vrai nom, vous le trouverez facilement) ce matin, et un de mes lecteurs m’a fait remarquer que certaines phrases n’avaient pas de sens. Je ne m’étais pas relue, et pire encore, j’avais perdu le fil de mon propos. Il me faut de l’entrainement.
En plus, au niveau idéologique, je me rends compte que Facebook centralise l’information. Si tu n’es pas mon Friend, je ne tomberais pas par hasard chez toi. Et j’ai toujours adoré naviguer de blog en blog, en découvrant des gens avec qui je suis plus ou moins d’accord. Il est donc dommage de ne plus avoir cette opportunité de se perdre.
En participant à des discussions sur Twitter, j’ai eu envie d’approfondir certains sujets, sur la façon d’être parent, par exemple ou sur « GTD pour ta mère » (s’organiser avec GTD, accompagner l’imprévu). J’ai été frustrée par ces outils (Facebook et twitter), et je me suis souvenue : j’ai un espace d’expression sur ce blog, décoré à mon goût et configuré « à ma main » comme dirait un artisan de son outil.
Du coup, je me demandais comment trouver le temps de bloguer. Pour « trouver le temps », il faut déshabiller Pierre pour habiller Paul. Alors qu’est-ce que j’accepte d’enlever de mon emploi du temps pour écrire : manger ? Je mange soit avec mon geek, soit avec mes collègues ou des amis. Le repas est toujours un moment de discussion. Me laver ? Je me lave plutôt rapidement, et je n’occupe pas la salle de bains durant des plombes pour ma toilette. Il reste : le temps de transport (que j’utilise pour écrire), le temps de sommeil (déjà réduit à genre 2 fois 3h par nuit), le temps de lire (sur lequel je rogne un peu aussi pour écrire), le temps « de qualité » auprès de mon enfant (qui est de quelques heures par semaines et sur lequel je ne veux pas rogner) et les taches ménagères et domestiques (sur lesquelles je rogne pour avoir du temps de qualité). Les possibilités sont peu nombreuses et j’ai donc choisi les transports et lire un peu moins.
GTD vous servira si vous êtes un peu dépassé par les dates limites et si vous manquez vos engagements régulièrement. Mais GTD accentuera votre travers si vous voulez en faire trop.
Avec une méthode comme GTD l’illusion de pouvoir en faire plus est très présente. Je m’explique : vous pouvez en faire un peu plus que d’habitude avec GTD car les impondérables sont gérés. Les obligations sont dans un calendrier, dans des pochettes bien rangées, listées avec les infos contextuelles (comme le numéro de téléphone commodément accroché à l’item « appeler mon banquier ».
Ainsi grâce à GTD vous ne perdez plus vos lunettes, les factures sont payées à temps et votre niveau de tranquillité grandit.
Et si vous êtes un peu frustré en permanence comme moi, vous voyez des listes de ToDo ou de « un jour/peut-être » qui s’allongent et dont les items vous narguent.
Quand, pleine de bonne volonté, j’ouvre mon calepin à la page @ordi-maison-sans-internet, je lis une dizaine de choses qui sont rattachées à des projets. Je choisis celle que je peux faire maintenant, tout en pensant aux autres choses de la liste. J’y pense parce que je me remémore le projet qui y est attaché, ou parce que je me demande quand je retrouverais ce contexte particulier @ordi-maison-sans-internet et donc quand je pourrais réaliser ces tâches listées.
Pour résumer ce que je reproche à GTD, c’est que les listes n’ont pas de fin. On se retrouve devant des tada listes immenses, sans date de fin, avec un re-remplissage permanent. Chez moi, cela déclenche la volonté d’en réaliser toujours plus, et une frustration de ne pas finir quelque chose.
Je ne vois pas trop de solutions, peut-être d’abandonner les projets qui n’avancent pas ?
Tout d’abord, j’utilise les fonctions déjà fournies comme l’agenda, précieux avec la fonction de rappel pour les RV, ou encore le réveil pour une alarme récurrente. En cela, je suis le précepte GTD de ne noter que les vrais RV et pas les tâches à accomplir ou des zones de dates.
Justement, pour les tâches à accomplir, je me sers soit du simple outil de note, ou encore du logiciel dédié 2Do Lite car j’hésite encore à l’acheter. La version limitée est limitée en nombre de projets. La force du logiciel dans le téléphone c’est d’avoir une liaison avec le carnet de contacts, ainsi qu’une liaison avec le logiciel de cartographie.
Un autre logiciel que j’utilise est une liste de courses. Le logiciel permet de créer plein de listes, de rayer les items d’un simple toucher sur l’item de la liste, et d’envoyer par e-mail la liste. Mon correspondant peut de toutes manières reprendre la liste dans sa version du logiciel, s’il possède le logiciel. Il s’agit cependant d’un texte avec des tirets que j’envoie par e-mail, cela reste donc très lisible.
– biscuits
– poulet
– fruits
– yaourts natures
Autrement, ce qui me permet de gagner en efficacité avec mon mobile, ce sont le système de notes et surtout les e-mails.
Présentement, j’envoie les billets sur ce blog par e-mail. Je suis restreinte sur les images. Ironie du sort, l’application WordPress pour mon mobile est inutilisable sans réseau puisque la sauvegarde des billets ne se passe pas toujours bien.
J’envoie aussi des photos par e-mail, à mon album photo familial (un genre de réseau social mais limité à ma famille), je reçois les messages privés et les commentaires de mes status Facebook ; je peux même y répondre par e-mail. Bon, ces fonctionnalités sont liées à ce que les sites web me proposent et non au téléphone mobile.
Le logiciel d’e-mail par défaut n’étant pas satisfaisant, je ne l’exploite pas pour stocker des informations.
Par un heureux hasard, je fais mes courses en ligne avec Houra.fr et voilà qu’ils sortent une application pour leur service. Du coup, je me sers quasi directement de l’application comme liste de courses, mais surtout je peux ajouter à mon panier depuis n’importe quel endroit (qui a du réseau).
Je me sers pas mal de la fonction d’appareil photo en tant que mémo graphique : horaires d’un commerce, petite annonce, parfois même copie d’écran d’un document que je consulte depuis un site web ou ma messagerie.
En résumé, je m’en sers pour
– prendre des notes textes ou image
– le réseau Internet : messagerie, GPS
– un peu de logistique : agenda et rappels, courses, échanges de listes
Ce matin, j’ai participé à une réunion associative, type « groupe de parole ». Alors ce n’était pas encore les Alcooliques Anonymes, ni Weight Watchers, mais l’esprit est le même : se réunir pour parler d’un But qu’on a en commun. Certains en sont plus ou moins proches, il y a les Expérimentés, par rapport aux Novices. Tout un jeu de relations se met en place, au fur et à mesure du tour de présentation.
Mon passé personnel et professionnel m’a rendue hyper-sociable, avec plusieurs conséquences dont le courage de prendre la parole en public, aucune peur d’attirer l’attention sur moi.
J’étais allée à ce groupe de parole parce que je pensais abandonner le But pour avoir une vie plus tranquille. Et, sans m’y attendre, de mon rôle d’Expérimentée, j’ai pris plaisir à conseiller des Novices ou à échanger avec d’autres Experimentés. Le fait d’exprimer mon quotidien, mes difficultés et mes réussites, mis en lumière par les commentaires précédents des autres du groupe m’a fait relativiser.
Petit à petit, je me suis sentie moins isolée, soutenue et faisant partie d’une communauté, même si nous ne sommes pas très visibles.
Après mes tests, peu concluants, je vous l’accorde, de dictée vocale, après quelques posts par email…voilà que je teste un logiciel pour écrire depuis son PC directement.
C’est moins mobile mais au moins, l’interface me permet la rédaction de plusieurs billets pour plusieurs blogs (par ex, mon blog de Crafts) dans un même outil, et ceci bien que les plate-formes soient différentes.
Mon blog créatif
