Mogore

9 avril – dans le métro

Je m’asseois à une place disponible dans la rangée de quatre. Les 3 autres sièges sont occupées par 3 femmes, accompagnées d’un petit garçon, il a 3 ou 4 ans. Il mange un morceau de pain, et quelque chose de rose pâle, plutôt dense, que je prends pour du savon.
A la langue qu’elles parlent et à leurs vêtements, je pense qu’elles sont Roms. La plus jeune des femmes se lève et assoit le garçonnet à sa place. Sa voisine, qui lui ressemble trait pour trait en plus âgé rajuste les habits du garçon.
Je souris au garçon et la grand-mère me propose du saucisson (que je pensais être du savon). Je refuse poliment.

Combattante : je retrouve l’énergie

Cette semaine a été bien intéressante. Sur plusieurs points : déjà, nous étions en couple, en binôme, à deux. Nous avons commencé la semaine par un samedi à abandonner confier notre enfant à ses grand-parents. Puis nous avons fait du rangement et du ménage. Notre appartement paraît tout à coup spacieux, calme et agréable, et surtout, le plus important pour moi : sain.
Donc la semaine démarrait bien, sur une note de tâches achevées (alors, oui il reste des éléments de ménage pas fait, mais au global, tous les sols ont été lavés).
Durant la semaine, j’ai tout fait pour bien respecter le fait de prendre des vitamines. J’ignore si l’effet est vraiment probant, mais tous les matins, prendre mon petit comprimé vitaminé est un peu comme prendre ma potion magique. Je crois qu’il y a dans ce cachet l’énergie pour ma journée.

Bilan de la semaine : suractive

Je sors d’une semaine bien chargée, où chaque soir a été l’occasion d’une activité bénévole, et ça continue demain (samedi).

Finalement, la peur du vide est encore là et me conduit à mener moults activités de front. Et le facteur aggravant est que je ne sais pas me reposer. Quand une tranche de temps se profile libre devant moi, j’ai tendance à vouloir « en profiter » pour lire des flux RSS de création, ou pour faire une activité négligée depuis quelques semaines (comme si cela ne pouvait attendre).

Bilan de la semaine : fatigue intense

En ce moment, j’ai pas la patate. J’essaie d’être optimiste, ce que je suis par nature, et ça ne donne rien du tout. Grâce à AnarkoBiker, j’ai découvert le Yogi Tea. J’en avais déjà entendu parler, mais là, j’en bois chaque jour. J’ai choisi la formule « Joie de vivre ». Ces infusions sont amusantes car le papier au bout de la ficelle contient une petite maxime, dans le style des Fortune’s Cookies chinois.

La semaine a été très fatiguante, notamment car elle fait suite à d’autres semaines éprouvantes. Des semaines où je me suis demandée si je faisais vraiment ce qu’il fallait dans plusieurs domaines. A la fois, au niveau de mon couple, de mon foyer, et de mes activités de loisirs, de mes activités associatives semi-pro (sur mon temps libre mais en rapport avec mon métier) et de mon travail. La fatigue me faisant être moins performante au travail, cela me mine et me déprime. Je suis alors moins disponible pour m’investir dans mes activités associatives et moins enthousiaste auprès de ma famille.

Après, je me suis rendue compte que je m’étais investie dans beaucoup de projets, par rapport à ma fatigue et à mon temps disponible. Et si je m’investissais à fond dans tous les projets en cours, je n’aurais vraiment plus aucun temps disponible pour ma famille.

J’ai participé le week-end dernier à une Tente Rouge, et à la fin de la session, on  nous a proposé de tirer des cartes du jeu Câmino à la fin. (Il s’agit d’un genre de cartes de tarot ou de divination avec des mots dessus, qui sont destinées à nous faire réfléchir).
J’ai donc tiré Aimer et Sincérité ce qui tombait parfaitement pour moi.

Rêve de skate

Cette nuit, j’ai fait un rêve où le boulot était de faire du skate sur une rampe. Et proche de mon réveil, j’angoissais car j’avais raté 2j de boulot et que la rampe, au départ, une simple pente décorée, était devenue un U assez technique à passer.
#reve #skate #stress

Ce matin, mon mec a choisi d’upgrader son vélo, plutôt que prendre soin de ma santé. Cela m’a attristée, beaucoup. J’ai une conjonctivite récidivante à chaque oeil, transmise par mon cher enfant, et la gorge douloureuse, comme si j’avais des balles de ping-pong coincées. Sans compter la fatigue qui fait suite à une vie d’un rythme trépidant et soutenu. Le temps pour se détendre est pris sur le temps de sommeil, c’est un choix difficile.
#rythmedevie

Problèmes de mode

En fait, je suis loin de suivre aveuglément la mode féminine changeante en achetant des vêtements, sauf que je continue à lire des magazines féminins de temps à autre (ne serait-ce que les magazines de couture, qui abordent les modes en avance des magazines féminins, ce qui est plutôt amusant vu que le public des magazines de couture est plutôt 40-65 ans et les magazines de mode plutôt 15-25 ans). Cela m’a permis de voir que cet automne, toutes mes couleurs préférées que je porte tout le temps étaient à la mode (bordeaux, bleu turquoise), ainsi que des matières que j’aime (laine, velours) et j’en ai profité pour acheter des vêtements qui me plaisaient vraiment.

Mon problème actuel de mode est en fait de n’avoir pas vraiment de copain/copine assez calée mode et physionomie (je ne fais pas une taille 36, tout ne me va pas) pour lui demander conseil. Voici ce que je cherche :

• des chaussures montantes et fermées (oui, on peut dire des bottes)
• un manteau avec capuche qui descend à mi-cuisse

Mes problèmes sont :

Pour les bottes

Je cherche des bottes plutôt plates, avec un talon de confort (2-4 cm de haut), pour porter avec des jupes qui arrivent au genou.

Je ne veux pas de bottes en plastiques et, étant donné que je garde mes chaussures longtemps (5 à 10 ans), je cherche une qualité de chaussure et une esthétique pas trop marquée 2012. Le plus gros souci est que j’ai des mollets ronds (40 cm de tour de mollet). J’ai bien vu des bottes avec une sorte de pli du cuir et une sangle, et pour le moment, j’ai trouvé cela assez moche.

J’aime bien le style des bottes motardes, mais je ne crains qu’avec une jupe, cela soit étrange.

Pour le manteau mi-long

Je cherche un manteau qui couvre un peu les fesses, mais en fait, je crois que je cherche aussi un second manteau qui va jusqu’aux chevilles (j’en ai un, depuis 10 ans, il est un peu râpé).

Il faut que ce manteau soit chaud, et surtout impérméable ou au moins déperlant. Je roule à vélo, donc des détails techniques comme les manches avec un poignet intérieur qui se resserre, le zip + des boutons me plairait bien. J’ai vu des sortes de doudounes matelassées, dans le métro, portées par des femmes de tout âge, mais cela ne m’affinera pas trop.

Du coup, j’imagine soit de la laine qui tient chaud même mouillée et qui est respirante, soit une matière technique (mais en vêtement de sport, on n’a pas toujours des finitions ville).

Ce qui m’a plu : Parka La Redoute Taillissime à 100 euros

Avez-vous des conseils ? Des idées ?

J’ai participé à une Tente Rouge

Samedi soir, au lieu de passer une soirée entre amis, ou en famille, sur une proposition d’une camarade twitteuse, je suis allée à une Tente Rouge. Il s’agit d’une soirée exclusivement entre femmes.

Comment se déroule la soirée ?

Accueillie par les bénévoles du lieu où se déroulait la soirée, nous avons été prévenues de passer aux WC avant de rentrer sous la tente, car toute sortie serait définitive. C’est toujours impressionnant. Nous avions RV à 20h15 pour débuter à 20h30, et la fin était annoncée pour 23h. Du coup, je me demandais s’il fallait apporter à manger, mais ce n’était pas nécessaire. (Oui la nourriture est une préoccupation pour moi).

A 20h30, nous avons pénétré sous la tente, et nous en sommes ressorties à 23h, effectivement.

Que se passe-t-il sous la tente ?

Tout d’abord, on promet de ne pas raconter ce qui s’est dit sous la tente rouge. Ensuite, on discute, en mangeant des douceurs, et en totale franchise. Ce qui m’a plu a été le fait de devoir à la fois parler en totale franchise, mais aussi accueillir la parole des autres avec bienveillance. Je ne peux évidemment pas révéler la teneur des propos échangés.

J’avoue que cela m’a rappelé les soirées scoutes autour du feu, où nous étions adolescents (il n’y avait pas que des femmes), et nous avions de grandes théories politiques et idéologiques. Du coup, nous discutions jusqu’au petit jour, avant d’aller nous coucher…parce que le lendemain étaient prévues des tas d’activités.

Mais d’où vient cette idée de tente rouge ?

En fait, c’est un rite ancestral que les femmes qui ont leur règles se retrouvent 3 jours sous une tente, ensemble, pour célébrer les événements de la vie sexuelle d’une femme : naissance, puberté, grossesse, ménopause, etc.. (Rappel : les femmes vivant en communauté ont tendance à avoir leurs règles qui se synchronisent). Cet endroit était réservé aux femmes, les enfants allaités étaient admis aussi.Aujourd’hui, c’est l’occasion d’une transmission de savoir, d’échanges entre femmes.

Pourquoi c’est bien pour les femmes ?

Il y a cette société qui nous entoure, centrée sur l’individu, qui ne laisse pas chacune exprimer ses problèmes. Parler de sa relation à son corps, raconter son accouchement, c’est plutôt tabou, surtout sans avoir de critique, de commentaire.

Il existe un roman par Anita Diamant, dont l’action principale se déroule dans une tente rouge, mais il semble difficile à trouver à bas prix.

Pour plus d’informations :

• Description synthétique des Tentes Rouges
• Vidéo en bas de la page sur l’intérieur d’une tente rouge
• Les explications du pourquoi sur le site du BOLD

Améliorer ma vie : un checkpoint

Dans un billet précédent, je listais 5 points pour améliorer ma vie actuelle, et j’avais envie de faire le point, 6 mois après, pour savoir si ça valait le coup de marquer sur son blog ses engagements.

1. Aller au boulot en vélo
   C’est le cas, je vais travailler en vélo électrique tous les jours. Et comme je rentre mon vélo dans l’entreprise, j’ai des commentaires de mes collègues (sur le prix, le fait que je suis une feignasse et autres compliments). Donc : réussite !
2. Désencombrer mon logement
   Après quelques passages à la déchetterie, le démontage d’un bureau encombré remplacé par un canapé, je dirais que le séjour a gagné en clarté et on y respire mieux. J’ai de nouveau envie d’inviter des gens. On s’est aperçu qu’on manquait vraiment de rangements dans notre cuisine, mais nous attendons un mois moins dépensier pour gérer cette partie. Semi-réussite, puisque c’est un premier pas (il reste une zone affreuse dans le séjour).
3. Faire plus de loisirs créatifs
   Ce point est en amélioration, car je suis inscrite à un cours de couture (voir mon blog Créatosaure) ce qui me garantit 2h de couture par semaine. Pour le moment, il s’agirait de ne pas oublier la moitié de mon matériel quand j’y vais. Sur le chemin de la réussite, donc.
4. Apporter mon bento le midi
   Tous les midis, j’apprécie de déjeuner avec mes collègues, et une fois par semaine, nous sortons même déjeuner en équipe avec notre manager. Ces derniers temps, je n’ai pas apporté mon repas, mais je me suis remise à cuisiner un peu plus. C’est plutôt mon geek qui a profité des restes de quiches, pizza, brownies, tartes aux légumes. On m’a offert récemment une cocotte-minute : gageons que ce sera une étape supplémentaire vers le changement d’alimentation.
5. Ranger / faire le ménage selon la méthode d’une pièce par semaine
   Le plan existe, il a été suivi 2 semaines et abandonné au premier coup de fatigue. Pour vous révéler ce plan : le mercredi soir, nettoyage des pièces d’eau (salle de bains, cuisine, WC), et on garde le nettoyage du séjour et chambres pour le samedi.Nous nous sommes aperçus que nous n’allions pas assez souvent à la poubelle verre, et que nous pourrions nettoyer plus souvent la salle de bains. Un nettoyage fréquent rend la tâche plus aisée. Sinon, la solution sera, comme elle l’a déjà été : la femme de ménage.

En conclusion : tous les projets cités ici ont avancé. Certains comme le vélo ou les loisirs créatifs sont un succès total, d’autres un demi succès. Le ménage est encore un point dur.

Ignorance comme bienfait pour réaliser plus de chos

Cela aide d’être stupide et ignorant dans le bon sens du terme,
de sorte que vous pensez : « Hé, je peux le faire » au lieu de
« ça doit être très difficile à faire ».

– Lars Wirzenius

Pas d’empreintes digitales ?

Je viens de lire : =C2=A0

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