Mogore

A emporter avec soi en Russie

Dans nos bagages (collectivement, je n’avais pas pensé à tout), nous avions pas mal de choses, et je tiens à lister ce que je vous conseille de prendre.

Ce qui nous a vraiment été utile.

• un sac de courses en toile : léger, ça se cale dans une poche, et ça a contenu nos provisions durant un long moment
• des thermos : on en avait deux, et c’était bien pour faire des thés différents. La thermos, dans le train, ou même à l’hôtel, permet d’éviter les aller-retours trop fréquents au samovar. (Mais peut empêcher les rencontres aussi).
• savoir lire le cyrillique : pour lire des plans, des panneaux, c’est quasi indispensable
• un guide de conversation : on avait notre Assimil. C’est petit, ça tient dans mon sac à main, et les translittérations du cyrillique en latin sont exactes. Au pire, si vous ne lisez pas le russe, vous pouvez montrer les phrases aux gens à qui vous voulez parler.
• un blouson imperméable (type K-Way) : Au Baïkal, on s’est pris une bonne saucée, et ce n’est pas une surcharge, sur un trajet aussi long de pouvoir se protéger de la pluie
• des tasses : pour boire dans le train et en pique-nique. Sachez que la provodnista peut vous en prêter !
• du PQ : il y en a en Russie. Mais il ressemble à du papier recyclé. Il est assez rêche. Donc il doit très bien se biodégrader, mais quand on fait ses besoins, on a parfois besoin d’un peu de réconfort.
• un gant de toilette
• un couteau : attention à le faire passer en soute de l’avion, surtout. Je suis une femme Opinel, et mon geek est un homme Laguiole, mais je conseillerais un couteau-suisse, pour l’ouvre-boîte.

Les trucs utiles, mais pas indispensables

• de la crème solaire : pour moi, c’est écran total tout l »été, alors en Sibérie, par 30°C, je n’ai pas regretté ma crème solaire en spray
• de l’anti-moustique : pareillement, mon sang sucré attire toutes les fumelles moustiques du coin, au point que je peux servir d’anti-moustiques pour les autres
• une éponge : pour faire la vaisselle quand on pique-nique
• une bassine souple : pour la vaisselle. La notre se repliait seule, et c’était gênant.
• des photos de notre famille : pour chasser le spleen, mais surtout pour taper la discut’
• des jeux de société : notamment Bonjour Robert, qui est facile à expliquer dans une langue étrangère
• un baladeur : je n’en avais pas, mais tous les autres avaient leur baladeur MP3

ce que j’ai regretté de ne pas avoir emporté :

• un couteau suisse

Inutile à prendre, vous le regretterez en Russie

Avant de partir, une angoisse m’étreint toujours, comment vais-je dormir sans mon doudou ? Et manger ?
Pour contrer ces peurs, j’emporte tous mes fétiches qui me rassurent. 

Evidemment, si je voyage, c’est pour changer mes habitudes. Et je suis certaine que vous avez hâte de savoir quelles choses nous avons emportées en croyant nous prémunir contre le mauvais sort.

Ici quelques items, qui étaient dans nos bagages et qui n’en sont pas sortis.

• une douche solaire : ça pèse lourd, c’est encombrant, et nous avons toujours trouvé à nous laver. Même dans le train, au wagon-restaurant, il y avait des douches.
• des tasses isothermes à couvercle : les tasses ont été utiles, certes, mais le côté isotherme faisait que les breuvages étaient toujours brûlant, et donc impossible à boire !
• les serviettes de toilette (sauf pour emballer les bouteilles de vodka au retour) : dans le train, le linge nous a été fourni (seconde classe : koupé), cela allait de la serviette moelleuse au torchon rêche, mais on avait toujours de quoi. Chez nos hôtes, on nous a aussi toujours fourni des serviettes de toilette.
• mon coussin gonflable : mes parents aimants m’ont offert avant de partir un coussin gonflable, qui n’a quitté mon sac que dans l’avion du retour. Les trains russes ont des oreillers en plume hyper confortable, de même que les hôtels et nos hôtes. En fait, la Russie ne connaîtrait que les vrais oreillers ?
• un duvet : à moins de vouloir camper…

Sinon, faites attention à ne pas prendre

• trop de Tours Eiffel : nos hôtes hébergeaient régulièrement des Français, aussi ils avaient déjà un lot de porte-clefs Tour Eiffel chez eux. En remplacement, j’ai eu l’idée de magnets : baguette, clacos, bouteille de vin ou encore de CDs de musique : celle que vous écoutez, c’est le mieux, si elle est en français, peu importe que ce soit Piaf ou du rock musette, et encore mieux, si vous n’êtes pas Parisiens : des spécialites de votre région (pâte de fruits, bonbons…)
• trop de livres : on avait chacun prévu 2 romans, mais il y avait aussi des jeux de société, des carnets à dessin ou des livres de bord et des appareils photos. On ne peut pas tout faire. Et surtout, dans le train, on se reposait de nos visites en ville, on glandait. Et durant nos escales, ben…on visitait, on se promenait…pas le temps de tout faire !
• trop d’argent : prenez votre CB, vous changez des sous en arrivant, et aux principales étapes
• trop de bouffe : ce serait dommage de ne pas la finir, et on trouve en Russie des soupes instantanées, soit venant directement du Japon, pour la partie la plus à l’Est, soit des sortes de purées ou du kharko instantané.
  J’avais pris du chocolat, et il a été dévoré et apprécié. Mais le Poulain était une bonne idée, car on n’en trouve pas, alors que Milka est omniprésent. 

Ce qui ne nous a servi qu’une fois ou deux

Nouvelles pages sur le blog

Ceux qui suivent par flux RSS n’auront pas remarqué les nouvelles pages du blog :

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• Le Transsibérien

Merci à Estcapade

Estcapade a très bien bossé pour notre voyage en Russie. Je vous recommande cette agence de voyage. Il s’agit d’une française, Frédérique, qui s’est installée en Russie, il  y a 15 ans, et qui a monté son agence. Actuellement, elle emploie 2 ou 3 personnes.

Le seul défaut d’Estcapade : la communication. Les réservations étaient toujours faites mais on ne l’a pas su avant d’y être.

Dans un précédent billet, je râlais contre cette agence car j’angoissais avant de partir. Au final, tout s’est très bien passé.

Longtemps avant de partir, six mois à l’avance, nous avions des réponses express et complètes de la part de l’agence de voyage, mais juste avant de partir, certainement parce que c’est la période des vacances, et que nous n’étions pas seuls, les réponses étaient rares et sporadiques.

Par exemple, j’ai eu la feuille de route complète 6h avant mon départ, c’était 2 jours avant le début du voyage géré par Estcapade, mais d’une part, il faut le temps d’aller jusqu’à Vladivostok, d’autre part, deux jours avant de partir, ce n’est pas ce que j’appelle à l’avance !
Mais nous avons eu, en format électronique notre parcours complet : numéros de trains, contacts, en cyrillique et en latin. Tout y était. Et en Russie, nous avons eu une version papier, avec nos billets. Bref, tout était fait. 

Pareillement, durant le séjour, nous avons eu besoin d’être hébergé deux nuits supplémentaires à Moscou. Nous avons prévenu une semaine avant d’atteindre Moscou. Aucune nouvelle de l’agence, ni par mail, ni par téléphone. Mais une fois à Moscou, notre hôte, Rouslan, nous a indiqué qu’il était au courant qu’on restait plus que prévu. 
Encore une fois, Estcapade avait agi…en silence ! 

Donc, encore une fois, je remercie le travail d’Estcapade qui a organisé notre voyage, et regrette les inégalités dans la transmission d’informations.

Mon petit carnet collecteur

Comme je l’ai déjà mentionné, je préfère les solutions papier. Voici mon système de carnet. Je les trouve chez Muji.
Mon petit carnet à 2 euros est pratique, je l’emporte partout. Je l’ai divisé en 3 parties, simplement en pliant un coin de page.

Organisation générale du carnet

Au début, on trouve la liste des projets, puis le Someday/Maybe, ensuite, 1 page par contexte qui contient les Next Actions associées au contexte, et enfin les références (entrées en partant de la dernière page).

Fait important, il reste des pages pour les nouveaux contextes que je n’avais pas envisagé dès le début, comme en déplacement, j’ai ajouté @hôtel.
En plus, quand j’ai réalisé une action, je la raye, cela me défoule et elle devient illisible, donc ne pollue pas mon champ visuel, ce qui ne perturbe pas ma lecture.

Les projets

Pour la liste des projets, chacun est précédé d’une case à cocher, que je coche d’un trait si le projet est en cours et complète d’une coche quand le projet est réalisé.Certains projets sont rayés : soit ils ont été complètement abandonnés, soit ils sont transférés dans la partie SomeDay/MayBe.
Une page entière a été réservée pour les projets de crafts (loisirs créatifs) vu la spécificité des conditions de ces projets. Parfois, un projet a une date limite qui est indiquée, cela peut arriver pour les participations à des concours, des projets de vacances, par exemple.

Inconvénients

Je note que le format papier ne permet pas aux projets terminés de disparaître, et cela encombre le carnet, donc mon esprit. D’un autre côté, voir les projets accomplis me donne des nouvelles idées de projets, sans compter la satisfaction de voir tout ce qui a été réalisé.
Malheureusement, je ne peux pas profiter des rappels, et j’utilise donc pour ce faire mon téléphone portable.
De plus, je n’ai aucune confidentialité, à moins d’écrire de manière illisible, ce qui me gênerait plus que quiconque.

Avantages

L’intérêt de ce format ets que c’est facile à lancer (ouvrir le sac à main et ouvrir le carnet), ce n’est pas impressionnant (je peux me tromper et raturer facilement), et ce n’est pas un objet de convoitise, par rapport à un PDA. En plus, je peux facilement le sortir au bureau, sans avoir de questions gênantes.
La taille et l’épaisseur me permettent de le glisser dans mon sac à main. En plus, je peux en changer souvent, et avoir le plaisir d’un carnet neuf à chaque fois.

Roulez, vélorution !

N’oubliez pas que nous sommes en plein dans la semaine européenne de la mobilité, le moment de bouger en vélo.

Vous auriez pu (si j’étais plus réactive) faire marquer votre vélo au Trocadéro. Le but est de le retrouver en cas de vol. Bon le site est tout mal fichu, mais il vous permettra de découvrir des associations près de chez vous !

FrenchGTD.com ?

L’idée est là depuis longtemps, l’énergie est là aussi. Faisons un site sur GTD en français.

Notre livre culte a été traduit, donc les amateurs vont être de plus en plus nombreux.

Je lance un brainstorming pour un nom de domaine pour un site sur GTD en français.
GTD a-t-il un copyright ?
Si oui, il va falloir trouver des mots français appropriés.
J’ai pensé à

• gtdfr.com
• frenchgtd
• gtdenfrancais
• gtdfrance
• … à continuer

Sur ce site, pour ceux qui se demandent, je pensais placer :
– des articles (écrits sur le site ou repris par flux RSS) de tous ceux qui sont intéressés
– des liens
– des ressources (les feuilles de calendrier, les schémas en français)

Pour éviter de le faire uniquement sur www.mogore.net, j’aurais aimé un nom de domaine où vous vous y retrouviez.

Lexique GTD pour les newbies

Pour les débutants, malgré les bons sites qui existent sur la Toile, voici un petit récap des acronymes (cette liste vient d’un message du Groupe Yahoo! AnalogOrg) :

* YBYY – Your Best Year Yet, a book by Jinny Ditzler
* GTD – Getting Things Done, a book by David Allen
* DIT – Do It Tomorrow, a book by Mark Forster
* SHE – Sidetracked Home Executives, a book by Peggy Jones and Pam Young
* FC – Franklin-Covey
* NA – next action
* WTNA – What’s the next action?
* S/M or SM – Someday/Maybe list, a feature of GTD
* WF — Waiting for (usually a list of delegated items)
* 1:1 or Agendas – In GTD, a list made of topics needing to be covered with specific people
* Contexts — grouping of task into locational chunks
* WR – Weekly review, a feature of GTD
* CL – Closed List, a feature of DIT
* NE list – never-ending list, a play on a NA list
* NETDLD – NE To Do List of Doom
* FL or FlyLady – a spinoff of the SHE system, www.flylady.net
* 43F – 43 Folders, the tickler system set up in the SHE and GTD methods, with folders/tabs for each day (1-31) and then 12 monthly files. Also a very popular productivity web site (43folders.com)
* Runway — GTD’s term for the actual doing level

Détournements de créateurs

Vous vous souvenez peut-être de mes aventures avec un porte-monnaie tricoté ?

J’avais participé à ce défi qui m’avait permis d’avoir une invitation pour le Salon Créations et Savoir-Faire (renommé l’an dernier en Creattitude), et j’avais bien galéré, mais trouvé de l’aide, finalement.

L’organisatrice, la sympathique Stéphanie qui s’était lancé sur les conseils de customisation quand ce concept débutait encore, bien avant les Skyblogs, donc, Stéphanie ajoute une corde à son arc : en plus de nous offrir ses conseils de custom et de vendre le magazine Détournements de mode, elle lance Détournements Créateurs, un site de vente en ligne de séries limitées, de l’exclusif, donc.

Voilà ce qu’elle en dit :

Mais cela ne veut pas dire pour autant que j’abandonne la customisation, bien au contraire. Maintenant sur le blog il y aurait et de la customisation et de la jeune création. Des fiches de customisation, des fiches techniques de customisation, des analyses de tendance pour mieux se customiser, et aussi des conseils pour les nombreuses créatrices qui lisent Détournements de Mode, sur leur business, le marketing, … bref des conseils de pro à pro pour apprendre à donner plus de visibilité à sa marque, à ses créations, apprendre à vendre …

50 ans : bon anniversaire Mickael !

J’apprends que Mickael Jackson a 50 ans aujourd’hui, ça ne nous rajeunit pas, ma pauv’ dame.