Mogore

Haute fidélité

L’autre jour dans un magasin de quartier (une supérette bio), je me suis rendue compte que le système de fidélité « à l’ancienne » était plus simple et plus économique que les cartes de fidélité plastiques.

Alors pourquoi les cartes de fidélité plastiques sont-elles tant utilisées ?

Ces cartes sont parfois associées à des informations de paiement, et surtout elles couvrent plusieurs boutiques de l’enseigne.
Même si chaque membre du compte doit se balader avec sa carte plastique, le gain (parfois supposé) et l’expédition que représentent des courses en supermarché oblige une organisation logistique. Quand on oublie sa carte, les achats ne comptent pas.

Le système des comptes nominatifs en magasin est plus écologique et plus agréable.

Il suffit de citer son nom (ou celui du compte) pour que la réduction soit enregistrée dans la caisse. Même si la boutique a plusieurs caisses, le réseau local permet de synchroniser les machines. On peut créditer un compte familial ou d’un ami, grâce au nom.
Nul besoin de se munir d’une carte pour prouver à qui appartient le compte, aucun objet matériel n’est requis.
La boutique n’a pas à produire de cartes à distribuer à ses clients. C’est une économie pour le commerçant.

Le compte fidélité est donc simple à l’usage, pour la mémoire et pour le commerçant.

Le seul défaut que j’y trouve serait celui des homonymes (bon personne n’a le même nom que moi au magasin près de chez moi.

Bref, le système le plus ancien est le plus simple et le moins coûteux.