Harry Potter et la prise de risques
octobre 24th, 2009 Posted in Comment ça va, persoDepuis quelques années, je me suis découverte des crédos. Il s’expriment sous la forme de proverbes, que je ressors aux gens qui me demandent conseil. L’un de ces credo est : « Si tu te plains et que tu ne fais rien pour que ta situation change, arrête de te plaindre . » Cela ne signifie pas que je ne me plains jamais, non, non, mais plutôt que de me plaindre pour faire du bruit, j’agis pour modifier mon environnement et la cause de mon mécontentement.
Quand je ne peux rien faire, je ne me plains pas ; je subis la situation.
Je ne croyais pas aux histoires psycho-somatiques, du moins, j’évitais de me plaindre pour un petit bobo. Alors quand mon corps s’est mis à me faire mal au dos avant des missions particulièrement indésirées, j’ai mis du Nufligel et pris des granules d’arnica. Mais quand, récemment, mon décolleté a subi une attaque acnéique, je me suis posée des questions. Allergie ? Mauvaise hygiène ? Crise hormonale ?
Même adolescente je n’avais pas eu un tel cataclysme, c’était louche.
Et puis, j’ai compris que mon corps essayait de me faire apparaître un message que je ravalais.Et je découvre qu’on n’a qu’une vie.
Il faut aussi noter que j’ai relu Harry Potter, les sept tomes à la suite. C’est pluôt intéressant, car on remarqu e des détails qui dévoilent les intentions de l’auteur, on no te que tout était déjà prévu, depuis le début. Un schéma général vient s’ajouter à l’intrigue de chaque tome. Le personnage de Harry Potter est savamment éclairé, mis en miroir par ceux qui l’entourent et ce jeune homme est un très grand curieux…qui fourre son nez partout où il veut en savoir p lus.
J’ai aussi lu l’Open Space m’ a tuer et je vous le conseille. Ce livre n’a pas une grande qualité littéraire, mais il retrace des dialogues et situations typiques qui ont lieu chaque jour dans des sociétés d’informatiques, type SSII. Du coup, on relit d’un œil éxtrieur des situations kafkaïennes, dinobuzzatiennes ou dickiennes.
La lecture de ce bouquin, plus le fait de sonder mes proche s (leur poser la même question, à tous, qu’ils se connaissent entre eux ou pas, pour voir s’ils ont des réponses similaires) m’a faite réfléchir sur mon avenir. Et j’ai décidé d’abandonner certaines options sans encore trancher complètement sur mon futur.
J’ai décidé, grâce à Harry Potter, que la prise de risques était jouable, puisque j’ai un entourage stable et confiant et personne qui ne dépend de moi.
Bref, j’aime ma vie, j’apprécie tous les contacts que j’ai c haque jour IRL ou par le Net, et je crois, enfin, savoir ce qui est mauvais pour moi.
Une seule reponse to “Harry Potter et la prise de risques”
She dit à Oct 27, 2009 #ce commentaire
l’age et l’expérience nous apprennent surtout ce qu’on ne veut plus faire, subir, voir, ecouter,.. et nous conduisent à mieux nous comprendre/connaître donc a une forme d’équilibre et de bien-être plus en harmonie avec nous même (head & body)
ps j’espère que ton allergie va mieux