Ca y est, on est en Russie
juillet 27th, 2008 Posted in TranssibérienPar Grincheux
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Le réveil à 4h45, c’est dur, mais quand c’est pour partir en vacances ça facilite le lever.
Alors on prend le taxi, direction Roissy, on arrive largement dans les temps, l’avion est à l’heure, tout va bien.
Escale à Amsterdam, l’aéroport est immense, mais ils ont un truc génial, des bornes pour suivre son statut de transfert et vérifier que les bagages ont bien suivit. On est rassuré. Pour fêter ça (et aussi parce que j’avais faim) on s’arrête dans un « café » pour prendre un expresso et un peu de solide. Mogore expérimente les spécialités hollandaises (des boulettes frites avec une sorte de brandade de viande à l’intérieur) et moi je préfère ce qui me semble plus classique, une part de tarte aux pommes. Quand j’ai vu la tarte arriver, je me suis demandé si c’était bien ce que j’avais commandé, mais oui. C’était une tarte d’environ 5-6 cm d’épaisseur avec des morceaux de pomme avec de la cannelle le tout dans un appareil crémeux. La légèreté d’une enclume dans votre assiette.
Le vol jusqu’à Moscou s’est passé sans encombres jusqu’à ce qu’on nous distribue les formulaires de douane (ou en gros on nous demande de recopier ce qu’on a sur notre visa, mais pas tout à fait pareil sinon ce serait pas drôle). Atterrissage un peu musclé, mais on est entier. Et c’est la que ça s’est corsé. Il fallait passer le contrôle des passeports. Simple formalité pour certains, pas en Russie, on arrive dans une salle bondée (environ 500 personnes à la louche) où tout le monde se demande dans quelle file se mettre. On piétine patiemment en s’approchant lentement de la guérite quand un avion de chinois débarque. Et la c’est le drame. Ces sagouins ne connaissent pas la notion de file d’attente, ils décident donc de créer leur propre file dans le but, semble-t-il, de faire ouvrir un nouveau guichet. N’y arrivant pas ils tentent de s’incruster dans les files environnantes déclenchant les foudres des autres passagers, on est obliger de jouer des coudes pour garder sa place et continuer à avancer. Après 2h de lutte, on passe enfin le contrôle des passeports et on peut se mettre en quête de nos baguages.
Notre tapis est arrêté, toutes les valises en vrac réparties autour, mais nos deux sacs sont là et semblent en bon état.
Une petite question à un douanier pour savoir si je dois déclarer mon appareil photo ou pas, et hop on passe en « Rien à déclarer » et nous voila libre dans l’aéroport. Il ne nous reste plus qu’à arriver chez Manu qui nous héberge pour la nuit.
Il faut un peu luter pour se débarrasser des chauffeurs de taxi qui nous promettent tous monts et merveille. Nous on s’en fout, on est des warriors, on va prendre la marchroutka jusqu’au métro. Encore un peu d’attente, mais on s’en sort (merci Sarah pour discuter avec les locaux, moi tout seul j’aurai pris le taxi)
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Le métro est en effet super classos, ça en jette.
On a retrouvé Manu qui nous avait préparé un bon petit repas (on en avait besoin) et passé une bonne soirée et une bonne nuit de repos.
Aujourd’hui on va pas avoir trop le temps de jouer les touristes dans Moscou (mais on a 3 jours au retour pour ça) car on retrouve Isabelle à l’aéroport Domodedovo cet après-midi pour filer vers Vladivostok
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